Loin d’être insensibles à ce défi écologique, ils font du changement climatique un enjeu vital, et sont conscients de l’urgence à agir : 66 % sont convaincus que l'action coûtera moins cher que l'inaction, et estiment que les dégâts et les pertes de rendement dûs au dérèglement climatique seront plus importants que les investissements nécessaires pour la transition écologique.
La transformation écologique ne se fera pas sans les agriculteurs, qui sont à la fois victimes et acteurs du dérèglement climatique. Ils ont entre leurs mains la possibilité de changer la donne, en développant des pratiques respectueuses des sols, sobres en énergie, économes en eau. Ils doivent pour cela être aidés et soutenus.
Propositions pour vos projets de territoires
Pour 2026, vous pouvez vous engager à :
- Proposition n°17 Mettre en place un contrat de confiance “De la ville aux champs” avec des filières de valorisation des biodéchets pour produire des fertilisants organiques qui bénéficient à l’agriculture locale.
- Proposition n°18 Mettre en place un système de collecte des déchets organiques pour approvisionner les méthaniseurs et créer un guichet unique d'accompagnement pour les agriculteurs. Utiliser le biogaz produit pour les bâtiments et véhicules municipaux, réduisant ainsi notre dépendance aux énergies fossiles
- Proposition n°19 Soutenir le recyclage des eaux usées sur des cultures critiques, pour positionner le territoire à l’avant-garde des solutions disponibles et pour réduire les risques de perte de rendement pour les agriculteurs locaux.
> Retrouvez les 70 propositions pour vos nouveaux projets de territoire
Les faits
78 % des agriculteurs
disent vivre difficilement de leur métier (35 % ne se dégagent même aucun salaire). (1)
Les agriculteurs sont prêts à s'engager :
67 %
sont aujourd’hui certains que les dégâts et la perte de rendement provoqués par le dérèglement climatique et les pollutions vont être plus importants que les investissements nécessaires pour faire la transition écologique dans l'agriculture
68 %
pensent qu’adapter leur exploitation aux conditions climatiques qui changent est un sujet vital.
74 %
considèrent que les normes agricoles en faveur de l'environnement sont utiles, mais une grande proportion d'entre eux (65 %) ne les trouvent pas adaptées aux réalités de leur métier.
Les gains
175 à 300 € par mois
de pouvoir d’achat en plus pour un agriculteur recourant à nos fertilisants organiques.
20 %
C'est la part des revenus énergétiques que Veolia apporte aux méthaniseurs des agriculteurs avec lesquels Veolia travaille.
En apportant des matières méthanogènes complémentaires à celles des exploitations, ces revenus additionnels sont déterminants pour l'équilibre économique des méthaniseurs à la ferme, dont seulement 1 sur 3 est aujourd’hui excédentaire.
Des solutions qui répondent aux souhaits des français pour accélérer la transition écologique
80 % des Français acceptent de manger des aliments cultivés avec de l'eau recyclée. (2)
76 % des Français soutiennent une énergie produite localement, notamment à partir de biomasse, pour diminuer les émissions de CO2, sécuriser l’approvisionnement du territoire, et réduire la dépendance aux pays producteurs d’énergie fossile. (2)
70 % des Français sont prêts à manger des aliments issus d'une agriculture qui utilise des fertilisants produits avec des boues de stations d'épuration. (3)
BON À SAVOIR
C'est bien pour le pouvoir d'achat des agriculteurs, c'est bénéfique pour la planète
- Les fertilisants organiques peuvent être élaborés avec des boues issues de stations d’épuration, des biodéchets collectés auprès des industries et des collectivités locales ainsi que des effluents d'élevage (lisier, fumier, guano…) ou des sous-produits organiques (plumes de volailles riches en azote, …).
Ils permettent de transformer des matières organiques brutes en une matière valorisable (compost, engrais organiques, ou digestat issu de la méthanisation), adaptée aux besoins agronomiques des sols. La qualité de ces sols, souvent dégradée par une utilisation trop importante d'engrais chimiques, s'en trouve améliorée. La terre retient ainsi mieux l'eau et résiste mieux aux épisodes de sécheresse.
C'est une alternative aux engrais chimiques, qui sont aujourd'hui importés à 80%.
La valeur agronomique des composts de Veolia est désormais avérée, notamment par un programme d’essais en champ longue durée QualiAgro, menée conjointement avec l'INRAE depuis 25 ans.
C'est aussi une façon de remettre du carbone dans les sols et de répondre ainsi à l’un des plus grands défis environnementaux du moment : décarboner. Nos sols contiennent deux à trois fois plus de carbone que l'atmosphère, et peuvent tout à fait absorber une légère augmentation de leur concentration en carbone.
Au-delà de ses composts principalement destinés au marché de la grande culture, Veolia complète son offre au monde agricole avec des gammes d'engrais processés haut de gamme, principalement issus de l'économie circulaire et de matières premières sourcées localement (effluents d'élevages, coques de cacao, guano de poisson ou pulpes de raisins).
- La méthanisation agricole consiste à chauffer des déchets, des résidus agricoles et des cultures intermédiaires, qui sont digérés en l'absence d'oxygène, et se transforment en biométhane, un "gaz vert" qui peut être injecté dans le réseau classique, ou utilisé directement.
Le résidu de la méthanisation, le digestat, peut à son tour être épandu dans les champs comme fertilisant durable. 300 000 tonnes de sous-produits et déchets organiques sont valorisées chaque année par Veolia en méthanisation.
- Dans le domaine de l'irrigation, Veolia recycle 3 millions de mètres cubes d’eau par an à destination des cultures. Les eaux usées qui arrivent dans les stations d’épuration sont traitées, purifiées par Veolia jusqu’à atteindre une qualité qui permet sa réutilisation pour l'agriculture. En France le taux de réutilisation des eaux usées est de moins de 1 %. En Israël, le taux de réutilisation de l'eau atteint 80 %, dont 71 % servent aux cultures. L'Italie et l'Espagne recyclent respectivement 8 % et 14 % de leurs eaux usées.
Irriguer les terres des agriculteurs grâce à la réutilisation des eaux usées
Le projet SmartFertiReuse est un projet de recherche conduit sur la station d'épuration d'Aureilhan (65). Une partie des eaux usées traitées, habituellement rejetées dans le milieu naturel, a bénéficié de traitements complémentaires spécifiques. Après analyses, ces eaux ont été utilisées pour irriguer les cultures avec précision, grâce à un outil de pilotage spécifique, validé par un réseau de capteurs. Les solutions mises en œuvre dans SmartFertiReuse permettent d’économiser jusqu'à 30 % d'eau et 10 % d'engrais. Veolia exploite plusieurs dispositifs de fertirrigation valorisant ainsi les eaux de ses clients de l’agro-alimentaire. Près de 2 800 hectares de pommes de terre, d'oignons ou de petits pois sont irrigués et nourris avec cette méthode.
Les ambitions de Veolia
Veolia fédère ses sept entités et marques existantes, dont l'historique Sede Environnement, autour d'une seule entité Agriculture pour afficher leur ambition commune : accompagner la transformation écologique de l'agriculture en France.
Fertilisation
Veolia est le premier producteur français de fertilisants durables, avec 1 million de tonnes commercialisées, et entend tripler cette production.
Méthanisation
Veolia est partenaire d’un quart des méthaniseurs à la ferme, et compte multiplier par dix la production d’énergie décarbonée.
Irrigation
Veolia souhaite doubler sa production d’eau recyclée à destination de l'agriculture.
La boucle vertueuse de l'agriculture
En valorisant les déchets des villes et des industries en agriculture, Veolia produit ces fertilisants durables, ce gaz vert et cette eau recyclée qui alimenteront demain nos territoires. L’interdépendance des territoires urbains et ruraux est retrouvée et un nouveau pacte entre villes et campagnes nourricières s’écrit : un pacte au service de l’alimentation et de l’indépendance énergétique des territoires.
L'indispensable implication des collectivités locales
Dans cette boucle vertueuse où les déchets redeviennent des matières premières, les collectivités et les industries ont un rôle essentiel à jouer. Elles seules peuvent décider, au sein de chaque territoire, de flécher leurs déchets (alimentaires, agro-alimentaires, collectes de biodéchets…) vers l’agriculture. Et ainsi faire le choix de favoriser des voies de valorisation des déchets vertueuses et de promouvoir des pratiques agricoles qui préservent les ressources naturelles et minimisent les impacts environnementaux.
L'investissement de Veolia
L'agriculture est au carrefour de nos trois métiers existants que sont la gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie. Le Groupe estime donc qu’il est possible, au travers de ses activités Agriculture, de concilier les attentes légitimes du monde agricole et la transformation écologique au service des consommateurs : il s'agit de l’écologie des solutions.
Du compost pour les agriculteurs grâce au recyclage des capsules de cafés
Les membres fondateurs de l'Alliance pour le recyclage des Capsules en Aluminium (ARCA) - Nespresso France, Nestlé France et Jacobs Douwe Egberts France (JDE) - se sont associés à Veolia pour recycler les capsules de café en aluminium collectées partout en France. Déconditionnées sur le site de Veolia Valopôle à Boves, dans les Hauts-de-France, elles seront ensuite recyclées : l'aluminium servira à fabriquer de nouveaux objets, et le marc de café sera valorisé en compost au bénéfice des agriculteurs locaux.