Faire des économies d'énergie, du bâtiment au territoire

La crise énergétique, amplifiée par la reprise post-Covid et la guerre en Ukraine, a durement impacté le pouvoir d'achat des Français et les finances des collectivités locales. La hausse des prix de l'énergie a contraint les ménages à des choix difficiles entre chauffage, déplacement et autres besoins essentiels, tandis que les collectivités ont vu leurs capacités d'investissement dans les services publics et le développement local réduites.
2 hommes avec panneaux solaires dans un atelier

Cette situation renforce l'urgence d'une transition énergétique efficace et durable pour gagner en autonomie énergétique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la résilience face aux crises futures. Cette transition permettrait de concilier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

Face à ces défis, les collectivités locales jouent un rôle central. Comment concilier santé financière locale, transition énergétique, justice sociale et attractivité territoriale dans ce contexte ? La réponse réside dans une approche holistique de l’énergie.

Les collectivités peuvent désormais s'appuyer sur des expertises avancées pour optimiser l'efficacité énergétique, tant au niveau des bâtiments communaux qu'à l'échelle de la ville ou du territoire. De plus, les collectivités ont l'opportunité de développer des stratégies intégrées de production, consommation et partage d'énergies, créant de véritables écosystèmes énergétiques locaux.

Les Contrats de Performance Énergétique (CPE) - passés entre un opérateur de service énergétique et une collectivité, ou une entreprise -, associés à des solutions de tiers-financement, constituent des leviers particulièrement efficaces pour engager des travaux d'envergure sans peser sur les finances publiques, avec des objectifs d'économies d'énergie garantis. 

Propositions pour vos projets de territoires

Pour 2026, vous pouvez vous engager à :

  •  Proposition n°14   Réduire la facture énergétique des bâtiments municipaux d'ici 2030 avec un plan “Sobriété énergétique municipale” financé grâce aux économies d’énergie (chauffage, isolation, …).
  •  Proposition n°15  "Boucle énergie locale" - Créer un système local de production d'énergie bas carbone à l'échelle de la ville, d’un de ses quartiers ou bâtiment emblématique en valorisant la chaleur des eaux usées, la chaleur fatale produite par certaines activités et en exploitant le potentiel géothermique du territoire. 
  •  Proposition n°16  “Rénovation énergétique pour tous” - Pour les collectivités comme pour les entreprises, donner accès à un guichet unique pour la rénovation énergétique, simplifiant les démarches administratives, proposant des modèles de financements innovants et une offre complète d’accompagnement intégrant les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R). 

> Retrouvez les 70 propositions pour vos nouveaux projets de territoire

Les faits

79 % des Français 
déclarent avoir restreint le chauffage chez eux pour ne pas avoir de factures trop élevées (+10 points). (1)

10,8 % des Français
ont dépensé plus de 8% de leurs revenus pour payer les factures énergétiques de leur logement en 2022 et appartiennent au trois premiers déciles de revenus.(2)

+ 50 %
Les dépenses énergétiques de certaines communes ont bondi de 50% depuis 2021, selon l'association des petites villes de France (APVF).

75 % des bâtiments du parc immobilier
sont inefficaces sur le plan énergétique en Europe. (3)

35 % des bâtiments
ont plus de 50 ans en Europe. (4)

1 %
Le taux annuel moyen de rénovation énergétique n'est que d'environ 1 %. (5)

35 à 40 %
La consommation énergétique des bâtiments représente 35 à 40 % des émissions globales de CO2 dans le monde.

+ de ⅔ des Français
consentirait à payer un peu plus cher une énergie produite localement à partir de déchets non recyclables et de biomasse pour sécuriser l'approvisionnement du pays en énergie. pour réduire les émissions de CO2 générées par la production d'énergie. (6)

Les ambitions

- 55 %
D'ici à 2030, la consommation énergétique de la France devra être réduite d'au moins 55%. (7)

42,5 %
D'ici 2030, la part des énergies renouvelables devra être portée à au moins 42,5 % (8)

Une réglementation en pleine évolution

Avec le paquet dit de l’ajustement à 55 (“Fit for 55”) pour atteindre l’objectif de réduction des GES de la loi Climat précédemment mentionné, l'Europe a engagé une refonte globale des textes dédiés à l’énergie. De nombreux textes ont ainsi été révisés puis publiés entre 2023 et 2024 dont notamment la Directive ETS sur les marchés du CO2, la Directive sur les énergies renouvelables (RED), la Directive sur l’efficacité énergétique (EED) et celle sur la performance énergétique des bâtiments’ EPBD).

Ces textes devront désormais être traduits dans les législations nationales dans les Etats membres. Pour cela, la Commission européenne va produire un certain nombre de guides et de lignes directrices pour aider à ce travail de transposition (par exemple sur l'interdiction progressive des aides publiques pour les chaudières autonomes alimentées par des combustibles fossiles de l’EPBD publié en octobre 2024). Des réglementations dites secondaires sont également attendues comme des actes délégués ou actes d’implémentation.

En France, ces textes ainsi révisés seront à traduire en lien, notamment, avec la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) dont les consultations démarrent à l’automne 2024. 

Qu'il s’agisse d’infrastructures communales (locaux administratifs, gymnases, salles communales) ou de logements, que la collectivité les détienne en propre ou qu’elle en assume la gestion, la question de la performance énergétique doit être prise en considération à tous les stades de la vie du bâtiment (de sa conception à sa rénovation énergétique, en passant par la gestion de sa consommation).

En améliorant la performance énergétique des bâtiments, la consommation d’énergie nécessaire pour les chauffer et les alimenter diminue mécaniquement. Toute la difficulté réside dans le caractère hétérogène de la nature et de la destination des bâtiments. L’efficacité énergétique d’une salle de classe n’a rien de commun avec celle d'un gymnase. La destination, les spécificités et l'usage du bâtiment doivent toujours être pris en considération pour prendre les meilleurs arbitrages.


Agir sur les bâtiments communaux

L'élu, architecte et premier bénéficiaire de l'efficacité énergétique

DIMINUER LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE PAR LA RÉNOVATION DES BÂTIMENTS

La grande majorité des bâtiments en exploitation aujourd'hui requiert pour fonctionner de l'énergie carbonée, pour produire chaleur, ventilation, climatisation, éclairage ou eau chaude. De plus, ces bâtiments sont souvent peu efficaces sur le plan énergétique, en raison de leur conception même, des matériaux utilisés et des équipements installés. 
La Commission européenne estime que près de 75 % du parc immobilier sont inefficaces sur le plan énergétique et que 35 % des bâtiments ont plus de 50 ans en Europe. Dans le même temps, le taux annuel moyen de rénovation énergétique n'est que d'environ 1 %.

Face à ce constat, Veolia conseille et accompagne les propriétaires et les gestionnaires dans la mise en œuvre de travaux destinés à améliorer l'efficacité énergétique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement climatique. Les bâtiments concernés par ces rénovations sont les hôpitaux, les locaux dédiés à l'enseignement, l'immobilier commercial, les infrastructures de transport, les équipements sportifs, les hôtels, ou encore les copropriétés résidentielles.

Focus sur la réglementation européenne sur la performance énergétique des bâtiments

La Directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (dite EPBD) a été révisée puis publiée au printemps 2024 laissant deux ans aux Etats membres pour transposer le texte.

Voici les quelques points à retenir :

  • à partir du 1er janvier 2030, tous les bâtiments neufs devront être “zéro émission” (dès le 1er janvier 2028, cette mesure s'appliquera aux nouveaux bâtiments publics).
  • les États membres doivent harmoniser la pratique de l'analyse du cycle de vie (ACV) des bâtiments neufs en utilisant l'indicateur de potentiel de réchauffement planétaire (PRP), une approche qui s'inspire notamment de la France et de sa réglementation environnementale (RE 2020) appliquée depuis 2022 aux bâtiments neufs.
  • dans les bâtiments neufs et rénovés, le texte prévoit la suppression progressive des systèmes de chauffage et de refroidissement à combustibles fossiles d'ici à 2040. En outre, les États membres ne devront plus accorder, à partir de 2025, d'incitations financières pour l'installation de telles chaudières.
  • la rénovation énergétique des bâtiments de l'UE doit être accélérée. Ainsi, les États membres devront présenter des plans nationaux de rénovation, d'ici à 2026, afin de parvenir, pour les bâtiments résidentiels, à limiter leur consommation d'énergie primaire moyenne d'au moins 16 % d'ici à 2030, et de 20 à 22 % d'ici à 2035. 

Focus sur la Directive Efficacité énergétique (EED)

Cette Directive a été révisée en 2023. Ce texte met en avant les objectifs suivants :

  • Réduction de la consommation d'énergie primaire et finale au niveau de l’UE de 11,7 % d’ici 2030, par rapport aux prévisions faites en 2020 ;
  • Mise en avant du principe de primauté de l'efficacité énergétique ;
  • Rédaction de nouvelles définitions des réseaux de chaud et froid performants ;
  • Rénovation, dans chaque État membre, d'au moins 3 % par an de la surface au sol totale des bâtiments appartenant à des organismes publics de manière à être transformés au moins en bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle ou en bâtiments à émissions nulles.
bureaux éclairés

Optimiser l'utilisation des ressources énergétiques par le monitoring et la maintenance

Si l'amélioration des caractéristiques intrinsèques des bâtiments est souvent une étape nécessaire pour réduire significativement l'empreinte environnementale, la gestion optimisée des équipements permet de générer des économies d'énergie supplémentaires et de les garantir dans la durée.

Que dit la réglementation : focus sur le décret dit BACS

Le nouveau décret dit BACS (Building Automation and Control Systems), relatif aux systèmes d'automatisation et de contrôle des bâtiments tertiaires, est paru au Journal officiel le 8 avril 2023. Le Décret BACS s’inscrit dans une logique de moyens pour atteindre les objectifs du Décret tertiaire.

Voici les points à retenir :

  • D'ici au 1er janvier 2025, tous les bâtiments tertiaires neufs et existants, pour lesquels le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, a une puissance nominale supérieure à 290 kilowatts (kW), devront mettre en place des systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) (NB : cette mesure était prévue par le décret Bacs du 20 juillet 2020 pour les bâtiments de plus de 2 000 m2).
  • Le nouveau décret du 7 avril 2023 étend, d'ici au 1er janvier 2027, l'obligation de systèmes GTB pour les bâtiments tertiaires équipés de systèmes de chauffage et de climatisation de plus de 70 kW. Cette obligation entrera en vigueur un an après la publication du décret pour les bâtiments neufs et à partir du 1er janvier 2027 pour les bâtiments existants. Dans ce cadre, la clause de dérogation pour motif économique évolue puisque le gestionnaire de bâtiment doit désormais pouvoir démontrer un temps de retour sur investissement supérieur à dix ans pour être exempté de cette obligation.
  • Le décret est accompagné d'un arrêté, publié aussi le 8 avril, qui prévoit une inspection obligatoire des GTB au maximum tous les cinq ans, et dans les deux ans qui suivent l'installation ou le remplacement d'un des systèmes techniques reliés à la GTB. 

Avec le contrat de performance énergétique (CPE), des engagements transparents sont pris, fixant avec clarté et visibilité les objectifs à atteindre en matière de réduction des consommations, grâce à un programme de travaux et à une meilleure exploitation du bâtiment. 

Un avantage majeur du CPE est son modèle de financement : les économies d'énergie réalisées permettent d'autofinancer tout ou partie des investissements initiaux. Ainsi, le CPE offre une solution financièrement viable pour améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments, réduisant les coûts à long terme tout en minimisant l'impact sur le budget immédiat.

Le principe de ce nouveau modèle repose sur la performance énergétique. Il s'appuie sur une information dynamique en temps réel de l'utilisation de la ressource énergétique, permettant la mise en place de mesures correctives et préventives immédiates. Ce système est couplé à un mécanisme de bonus/pénalités : des récompenses sont accordées lorsque les objectifs d'efficacité énergétique sont dépassés, tandis que des pénalités sont appliquées en cas de sous-performance. Cette approche incitative encourage une gestion proactive et efficace de l'énergie, alignant les intérêts de toutes les parties prenantes sur des objectifs de performance clairement définis.

Allier performances opérationnelles, environnementales et financières est désormais possible grâce à la digitalisation. Cette dernière permet aujourd'hui d'envisager de nouvelles solutions pour mieux suivre et contrôler les performances énergétiques des bâtiments, afin de détecter toute dérive ou possibilité d'optimisation, et d'agir immédiatement en conséquence. Ces solutions permettent aussi d'anticiper le vieillissement des installations et donc d'en prolonger la durée de vie.

🔎 Zoom
Hubgrade, le digital au service des économie d'énergie

Et si l'avenir de l'économie d’énergie se cachait dans la traçabilité des données ?
Le centre de gestion à distance Hubgrade, développé par Veolia allie analyse de données et expertise humaine.

  • L'objectif : optimiser les consommations d’énergie des bâtiments, mais aussi mieux piloter les services d’eau et de déchets.
  • Le principe : collecter en temps réel, grâce à des objets collectés, des données qui sont ensuite compilées et analysées par des experts. 
    En se reposant à la fois sur les agents de terrain équipés avec des outils digitaux, sur les équipes de data analysts à distance, et sur des ingénieurs de systèmes, le service proposé par Hubgrade se construit autour de trois piliers majeurs. Le premier, « connect », permet de créer un lien avec les clients en leur donnant accès aux informations en temps réel. Il va de pair avec le deuxième pilier, « support », qui les accompagne dans leurs problématiques opérationnelles pour, dans un dernier temps, avec « improve », les aider à optimiser le fonctionnement et l'efficacité environnementale des équipements et infrastructures.
  • Résultat : les bâtiments font ainsi l'objet d'une évaluation en matière de performance énergétique, et des actions peuvent être menées en fonction des résultats établis.

Sur le plan de la facture énergétique, Veolia permet à ses clients, grâce à ces centres une économie moyenne de 15 %. En 2023, cela représente 988 GWh de chaleur et 360 GWh d'électricité.

"Notre démarche de performance énergétiques se fait en trois temps

Tout d’abord, l’audit nous permet de modéliser le comportement énergétique du bâtiment et d’identifier les mesures d’économies d’énergie les plus pertinentes en fonction des besoins du bâtiment, des objectifs à atteindre, et de l’investissement possible.

Ensuite, nous mettons en place ces mesures d’économies d’énergie, par exemple des remplacements d’équipements de production, en supervisant les travaux pour nous assurer qu’ils sont réalisés dans les règles de l’art.

Enfin, une fois ces mesures mises en place, nous opérons et maintenons les équipements, et assurons le suivi de la consommation énergétique dans nos centres Hubgrade, de façon à piloter au plus près la production d’énergie dans le bâtiment. Nous pouvons ainsi, sur base des données issues du site en temps réel et traitées par nos algorithmes, déterminer les meilleurs scénarios de production et de distribution d’énergie en fonction du besoin, de l’occupation du bâtiment, et des conditions extérieures. Nous pouvons aussi identifier très rapidement d’éventuelles dérives et les faire corriger par nos équipes de maintenance afin d'en diminuer significativement l’impact sur la consommation énergétique. Grâce au suivi continu et à l'expertise de nos analystes énergétiques dans les centres Hubgrade, ces actions de pilotage combinées à une maintenance optimisée permettent, pour un investissement modéré, d'ajouter rapidement plus de 10% d'économies d'énergie à celles déjà apportées par les investissements dans les équipements."

Francisco Silverio Marques, Vice-Président - Services énergétiques pour les bâtiments, Veolia

Dès l’automne 2022, les lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont nombreux à signaler les difficultés financières rencontrées pour faire face à la hausse du prix des énergies. Pour faire face à la crise de l’énergie, la région Auvergne-Rhône-Alpes a mis en place un plan de sobriété pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 dans les lycées.

Voici les actions menées dans le cadre de ce projet:

  • Gestion énergétique
    • 18% de gains
    • 10 sondes de température IoT par site
    • Suivi des consommations en temps réel
  • Pilotage des installations
    • Maintenance préventive et Maintenance corrective
    • Périmètre : Chauffage / Ventilation
    • Par lot : en moyenne 4000 heures de maintenance et pilotage par an
    • Audit légionelle
    • Audits Qualité de l’Air Intérieur
  • Modernisation du patrimoine
    • Chaudières de plus de 25 ans remplacées par 62 chaudières à haute performance
    • 15 GTC rénovées
    • 192 GWh CUMAC
  • Communication client et usagers
    • Portail client 
    • Tableaux dynamiques
    • Journées Portes Ouvertes Interventions dans les lycées
    • Sensibilisation des usagers

Engagement de performance : 
30 % de gains énergétiques
Soit 1M€ de réduction de la facture énergétique par an

Le Muretain Agglo mène un projet ambitieux visant à produire et consommer des énergies renouvelables et de récupération tout en maximisant l'efficacité énergétique de 11 bâtiments (piscines, crèche, centre de loisir…).

L'objectif : utiliser des sources locales inexploitées et renouvelables pour une consommation énergétique plus respectueuse de l'environnement tout en assurant le confort des habitants et citoyens.

Veolia - qui accompagne l’agglomération dans le cadre de ce marché global de performance énergétique -, a mis en place un mix énergétique innovant pour diversifier les sources d’énergie : 

  • géothermie
  • pompes à chaleur
  • solaire thermique, photovoltaïque et solaire hybride (thermique / photovoltaïque), 
  • système de récupération d'énergie, basé sur la récupération de la chaleur des eaux de renouvellement des bassins et permet d'économiser les ressources en eau et en énergie
  • Supervision iQ Energy : une combinaison unique de deux mondes : le monde de la performance technologique et digitale, axé sur les données, et le monde de l'expertise humaine.

Ce mix énergétique présente de nombreux bénéfices: 

  • mieux maîtriser le prix de l’énergie
  • réduire la dépendance aux énergies fossiles
  • renforcer la sécurité d’approvisionnement en énergie
  • assurer la flexibilité et résilience des installations
  • réduire les émissions de gaz à effet de serre

Engagement de performance : 
45% d’économie d’énergie
Plus de 762 K€ de gain annuel sur la facture d’énergie

Dans le cadre de sa politique de transition écologique, la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse est accompagnée par Veolia pour améliorer la performance énergétique de 29 sites de l’agglomération.  
Le contrat prévoit 11 % de gains énergétiques soit 3,7 GWh en 8 ans. Cela représente  230 k€ d’économie sur la facture d’énergie.

Au programme : gestion énergétique, maintenance et suivi des installations, modernisation du patrimoine, communication auprès des usagers.

Les opérations de modernisation du patrimoine portent sur la réfection du réseau de chauffage du siège administratif de la collectivité, le remplacement de la chaudière de la piscine Altitude 500 et la réfection de la chaufferie de la piscine de Peymeinade. Le projet inclut également l’installation de centrales double flux dans les crèches collectives afin d’améliorer les systèmes de ventilation. En outre, la piscine Harjès sera dotée d’un dispositif de récupération d’énergie.

À La Roquette-sur-Siagne (Alpes-Maritimes), une centrale photovoltaïque de 30 kWc sera construite à l’espace culturel et sportif de la vallée de la Siagne. À Mouans-Sartoux, une gestion technique centralisée sera mise en place aux jardins du musée international de la Parfumerie et au Théâtre de Grasse.

DEZOOM 
À Milan, en Italie, réduire la consommation énergétique des bâtiments pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre

La ville de Milan, en Italie, a l'ambition d’améliorer la performance énergétique de ses bâtiments municipaux pour réduire davantage leur consommation en ressources fossiles et leurs émissions de gaz à effet de serre, tout en préservant le confort de leurs occupants.

Dans le cadre du contrat CPE, la ville de Milan a confié à Veolia la tâche de réduire la consommation d'énergie de ses 1 200 bâtiments municipaux utilisés à diverses fins : bureaux, écoles, musées, etc. 
Le projet a permis une quasi-élimination de la dépendance aux combustibles fossiles et a amélioré l'efficacité énergétique des bâtiments, renforçant ainsi la résilience des territoires.

Supervision & optimisation

Pour atteindre cet objectif, des investissements ont été réalisés pour convertir le système de chauffage du fioul au gaz naturel et installer près de 7 000 vannes thermostatiques. 
En fonction des caractéristiques des bâtiments, une gestion optimisée des systèmes permet des économies moyennes de 25 %, tout en assurant le confort et le bien-être des utilisateurs.
De plus, Veolia a proposé sa solution digitale Hubgrade à la ville de Milan, une plateforme qui combine l'expérience humaine avec une intelligence artificielle générative afin de :
Réduire les consommations des bâtiments en identifiant le gaspillage énergétique, en optimisant le fonctionnement des systèmes de chauffage, climatisation, éclairage et ventilation.
Piloter la qualité de l'air intérieur.
Proposer des reportings permettant au client de mesurer l'excellence opérationnelle et environnementale des bâtiments.

Santé et qualité de vie

  • Le déploiement de ces solutions se traduit par des bénéfices environnementaux, sociétaux et financiers :
  • Réduction des émissions de CO2.
  • Économies d’énergie et financières.
  • Amélioration de la valorisation patrimoniale des bâtiments.
  • Amélioration de la santé et du bien-être des usagers, à travers le pilotage de la qualité de l’air, la gestion des risques de légionellose et le maintien d’une température constante et confortable.

1 200 bâtiments municipaux avec une consommation d'énergie réduite

Près de 7 000 vannes thermostatiques installées

+ 25 à 35 % d'énergie économisée en utilisant une gestion optimisée

Impulser et accompagner la rénovation énergétique du bâti de la ville

L'ÉLU, FACILITATEUR DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Au-delà de la gestion du patrimoine de la collectivité territoriale, les élus locaux ont un rôle essentiel d'impulsion et d'accompagnement de la transition énergétique sur l'ensemble de leur territoire. Grâce à leur connaissance fine du tissu local et leurs outils de politique urbaine, ils peuvent identifier les bâtiments les moins performants et mettre en place des dispositifs d'aide adaptés aux différents acteurs : copropriétés, commerces, équipements privés.

Un levier important à la disposition des élus est leur capacité à agir directement sur la rénovation des bâtiments dans la ville via des décrets municipaux. Ces décrets peuvent imposer des normes de performance énergétique plus strictes pour les nouvelles constructions, exiger des rénovations énergétiques lors de travaux importants sur des bâtiments existants, ou encore établir des calendriers de mise en conformité pour certaines catégories de bâtiments. Cette approche réglementaire, combinée à des incitations, permet aux élus d'accélérer significativement la transition énergétique du parc immobilier du territoire.

La rénovation énergétique représente un enjeu majeur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre la précarité énergétique. Les collectivités peuvent mobiliser différents leviers pour encourager ces travaux : accompagnement technique, aides financières, simplification des démarches administratives. Cette approche globale, renforcée par le pouvoir réglementaire des décrets municipaux, permet d'accélérer la transformation du parc immobilier local.

De l'hôpital aux infrastructures de transport, en passant par les établissements d'enseignement, les équipements sportifs ou les commerces : c'est l'ensemble du territoire qui doit être mobilisé. Les élus, par leur vision transversale et leur capacité à fédérer les acteurs, sont les catalyseurs naturels de cette dynamique collective vers une ville plus sobre en énergie.

Que dit la réglementation : zoom sur le décret tertiaire

Le décret tertiaire impose de réduire progressivement les consommations d’énergie avec comme premier objectif une diminution de 40% d’ici 2030 pour les bâtiments concernés puis 60% d’ici 2050 (NB : Il est à noter qu’une modulation des objectifs est possible sous conditions). Il s’agit d’une réglementation phare pour la mise en œuvre de la transition énergétique et de la transition écologique en France.

Le décret tertiaire concerne les propriétaires et locataires d’établissements abritant des activités tertiaires et vise les bâtiments publics comme les bâtiments privés. Dans le cadre de ce texte les bâtiments à usage tertiaire d’une surface supérieure à 1000 m2 sont concernés.

Le décret tertiaire s'accompagne d’une obligation déclarative annuelle des consommations sur une plateforme de l’ADEME : l’Observatoire de la performance énergétique, de la rénovation et des actions du tertiaire (OPERAT).

Dans ce cadre, les leviers d'action identifiés pour répondre aux enjeux d’efficacité énergétique sont les suivants :

  1. L'adaptation des locaux à un usage économe en énergie et la sensibilisation des occupants à la sobriété énergétique ;
  2. L'optimisation de l’exploitation des équipements techniques ;
  3. L'installation d’équipements performants en lien avec le décret BACS ;
  4. Les travaux sur l’enveloppe du bâti (isolation, menuiserie, protection solaire,…).

D'autres outils sont également intéressants pour la mise en pratique de ces obligations comme la réalisation d’audits énergétiques ou encore les contrats de performance énergétique (CPE) car ils traduisent un engagement sur des résultats d’économie d’énergie.

Agir sur le territoire

L'ÉLU, CHEF D’ORCHESTRE DE LA SYNERGIE ÉNERGÉTIQUE

Les bâtiments d’un territoire offrent de multiples opportunités, à condition de ne pas les regarder comme des sites autonomes, mais plutôt comme des éléments appartenant à un environnement plus vaste. Chaque territoire fonctionne, en effet, à la manière d'un écosystème  faisant jouer des synergies entre les différents acteurs (municipaux, industriels, tertiaires, agricoles...) avec des interactions fortes entre les enjeux économiques, financiers, sociaux, environnementaux.

Faire naître des synergies

De la même manière que des boucles d'économie circulaire peuvent être mises en place en matière d’alimentation, elles peuvent aujourd'hui s'implémenter en matière d'énergie, à l'échelle d'un quartier, d'une commune voire d'une intercommunalité.

Le point de vue expert

« Pour limiter l'impact de production de chaleur sur l'environnement, il faut cesser de considérer chaque bâtiment comme une île et d'installer systématiquement dans les bâtiments, des installations qui consomment du gaz, du fioul ou de l'électricité. Il convient de se demander comment il est possible de déporter l'enjeu de la performance énergétique de la dimension "habitat" à l'échelle du quartier pour faire émerger des synergies au sein de quartiers, de villes, d'intercommunalités. »

Francisco Silverio Marques, Vice-Président - Services énergétiques pour les bâtiments, Veolia
 

Valoriser les gisements ou puits de chaleur inexploités peut permettre de servir de substitut à une importante consommation d’énergies et produire localement une énergie à moindre coût. Cette énergie plus accessible peut à la fois soutenir l’attractivité du territoire, et contribuer à la lutte contre la précarité énergétique.

Mobiliser les gisements de chaleur est ainsi un levier fort pour lutter contre une dure réalité : les inégalités face à la facture énergétique. Une réalité d’autant plus difficilement acceptable que sur les territoires, se côtoient à quelques centaines de mètres l’un de l’autre des quartiers constitués de bâtiments neufs ultra-performants et souvent haut de gamme et des bâtiments plus anciens dont les occupants éprouvent les pires difficultés à se chauffer.

Élargir l'approche en identifiant les gisements de chaleur

Analyse déperdition de chaleur sur bâtiment

Au sein d’un quartier, d’une ville, il existe de nombreux gisements de chaleur inexploités. Rejets de chaleur aériens, rejets liquides, rejets diffus, eaux usées, les gisements de chaleur valorisables sont nombreux. En fait, ils sont partout.

Interrogez-vous. Sur votre territoire, demandez-vous si l’on trouve les terrains ci-dessous, si à cette question la réponse est oui, alors d’importants gisements de chaleur peuvent être exploités, et produire une chaleur qui peut être réemployée ailleurs, à proximité.

  • des stations d’épuration
  • des centres commerciaux
  • des data centers
  • des usines d’incinération
  • des industries papetières
  • des eaux d'égout
  • des hôpitaux
  • des usines diverses

On recense à ce jour en France 833 réseaux de chaleur, avec une longueur cumulée de 6 529 km représentant 29,8 TWh de livraison de chaleur (9).

Les industries, une source de chaleur à valoriser

Toutes les activités humaines génèrent de la chaleur. Le secteur de l’industrie est l’un des principaux pourvoyeurs de chaleur puisqu'à lui seul, il représente 20% de la consommation énergétique française.

Une part de cette chaleur est perdue. C’est ce que l’on appelle la “chaleur fatale”. Celle-ci peut être récupérée puis revalorisée : en interne, pour répondre aux besoins de chaleur propres à l’entreprise ; en externe, pour répondre aux besoins de chaleur d’autres entreprises ou du territoire dans son ensemble, qui peut alors avoir intérêt à construire un réseau de chaleur.

Au-delà d’une valorisation thermique, la chaleur récupérée peut aussi être transformée en électricité, également pour un usage interne ou externe.

Ainsi, les procédés industriels peuvent être mis en synergie : la chaleur récupérée sur un procédé peut servir à en alimenter un autre.

💡 Bon à savoir

Alors que la société dans laquelle nous vivons ne cesse de se digitaliser, les data centers se multiplient. Les besoins de refroidissement de ces infrastructures, avec leurs milliers de serveurs informatiques, représentent à eux seuls 2% de la consommation électrique mondiale. Et si on récupérait leurs rejets thermiques ?

« La légitimité des élus sur ce sujet est indispensable car leur connaissance de leur tissu local est unique. Parce qu'une cartographie des besoins et des gisements de chaleur est nécessaire, certains projets ne peuvent voir le jour sans l'impulsion du maire. Il est l'acteur clé pour faire bouger les choses et organiser la récupération de chaleur avec l'entreprise et faire que la ressource soit pérenne.

La clé du succès pour s'engager sur la voie de la performance énergétique : identifier des méthodologies duplicables sur les territoires pour gagner du temps et être plus efficace.

Le savoir-faire et l'expertise de Veolia par rapport aux enjeux d'énergie nous permettent de prendre de la hauteur et de développer une vision solidaire et coopérative au sein de laquelle les élus locaux jouent un rôle déterminant. »

Gad Pinto, Directeur des activités Boucles locales d'énergie chez Veolia

 

Les collectivités ont aujourd'hui la possibilité de porter des initiatives pour créer les conditions d'une cohésion énergétique de proximité.

Ils l'ont fait

Aulnay-sous-Bois : un centre aquatique chauffé grâce à la chaleur des eaux usées

Se servir de la chaleur des eaux usées comme source d’énergie pour chauffer l’eau des piscines, voire des bâtiments, c’est ce que permet la technologie Energido. Utilisée sur une dizaine de sites en France, cette énergie alternative au gaz ou à l’électricité pourrait, si elle était plus largement déployée, contribuer à la transition énergétique des territoires.
 

À Marseille : au Cercle des Nageurs de Marseille (CNM), la solution Energido permet de maintenir la température des piscines olympiques à 27 °C toute l’année et de préchauffer les eaux chaudes sanitaires. Ce système de chauffage a non seulement permis de réaliser une économie de 35 % sur la facture annuelle d’énergie, mais il évite chaque année l’émission de 230 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Des bénéfices pour les territoires et leurs habitants

  • alimenter en chaleur tout un bassin de population, redistribuer en particulier la chaleur produite aux foyers modestes et lutter ainsi contre les inégalités face à la chaleur et à la facture énergétique, 
  • limiter les émissions de gaz à effet de serre du territoire en revalorisant les effluents collectifs,
  • diminuer les importations d’énergie et réduire la fragilité énergétique d’un territoire,
  • favoriser le développement d’infrastructures industrielles, par l’investissement dans des équipements de valorisation d'énergie.

Des bénéfices pour l’entreprise émettrice de chaleur

  • Réaliser de nouveaux gains économiques en transformant un effluent en une source de production de chaleur ;
  • Réduire ses émissions de gaz à effet de serre en utilisant une énergie de récupération à contenu nul en CO2 ;
  • Renforcer son intégration dans le territoire en s’impliquant dans un processus d’économie circulaire local

La ville d’Issy-les-Moulineaux s’est lancée dans une démarche de qualité environnementale pour l'aménagement de la ZAC Léon Blum. La ville a retenu Veolia pour la réalisation et l’exploitation d'un réseau de chaleur et de froid couvrant les besoins énergétiques de près de 800 nouveaux logements, dont 46% de logements sociaux, grâce à une boucle locale d'énergie bas carbone.

La solution choisie permettra la production et la distribution de chaleur principalement par récupération de calories sur le collecteur d’eaux usées via le procédé EnergidO, développé par Veolia. Les eaux traitées sont mises en contact avec un échangeur thermique, et transfèrent leur énergie vers une boucle d’eau tempérée.
Chacun des bâtiments est raccordé à la boucle au travers d’une sous-station, dans laquelle est installée une pompe à chaleur qui assure les besoins de chauffage, d’eau chaude sanitaire et/ou de froid.

Un appoint est également envisagé pour mettre à profit le potentiel géothermique du quartier. Un doublet aqua-thermique capte la chaleur de la nappe phréatique située à environ 30m de profondeur sur la commune, et élargit le périmètre de distribution à 1 270 logements au total.

Les bénéfices :

  • Prix de chaleur plus stable dans le temps puisqu’il dépend pour 1/3 du prix de l'électricité
  • Taux de couverture en énergie renouvelable > 70%
  • Chaleur décarbonée à moins de 23 g de CO2/kWh
  • Économie de CO2 de 80% par an comparé à une solution 100% gaz
  • Subventions Ademe pour les travaux
  • Taux de TVA réduit à 5,5% pour les abonnés
  • La ville disposera d’une énergie locale qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. 

Toulouse Métropole a lancé un projet, avec son délégataire Blagnac Énergies Vertes, pour développer, gérer et optimiser le réseau de chaleur urbain de Blagnac, avec un taux de couverture d’énergie renouvelable supérieur à 50 %, et le raccorder à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. L’enjeu :  pérenniser la ressource géothermique existante, développer le réseau de chaleur pour les nouveaux usagers et optimiser la part d’énergie renouvelable utilisée.

En partenariat avec Toulouse Métropole, Veolia met en œuvre plusieurs projets d'optimisation énergétique dans le secteur de Blagnac. Ces initiatives comprennent :

  • Le développement du réseau géothermique du Ritouret, avec une extension de 2 kilomètres permettant de desservir de nouveaux clients, notamment l'aéroport de Toulouse-Blagnac, qui présente d'importants besoins en chauffage.
  • La réactivation d'un second forage géothermique profond destiné à alimenter le centre aquatique des Ramiers, couvrant 85% de ses besoins énergétiques.
  • L'installation d'une chaufferie biomasse d'une puissance de 1,7 mégawatt. Cette installation, gérée par Blagnac Energies Vertes, utilise un système de combustion de copeaux de bois provenant de l'exploitation forestière. Le principe est similaire à celui d'une chaudière traditionnelle : la combustion du bois produit de la chaleur qui est transmise à l'eau circulant dans le système.

Le projet garantit ainsi une énergie distribuée composée à 74 % d'énergie renouvelable sur le périmètre.
 

Innovation

Des automates communicants ont été installés sur les différentes infrastructures pour transmettre des informations aux centres de supervision Hubgrade de Veolia, comme les températures ou la consommation en temps réel. Les clients peuvent ainsi être conseillés sur la gestion de leur consommation et les installations peuvent être pilotées et surveillées à distance.
 

Les résultats : 

Performance environnementale

  • L'énergie verte produite a permis de diminuer les émissions de CO2 de 35 %.
  • La part des énergies renouvelables de Toulouse Métropole est passée de 67 % à 74 %.

Performance économique

  • Le coût de chaleur pour les usagers est réduit et stabilisé : si une facture par logement est autour de 500 euros par an, l'offre de Veolia permet de réaliser des économies de 100 euros chaque année.

Performance sociétale

  • Cette offre permet de garantir le confort des habitants et de réduire la précarité énergétique tout en valorisant le patrimoine immobilier.

Le réseau de 5e génération de Paris-Saclay, opéré par Veolia, est une infrastructure urbaine d'échanges d'énergie, unique en Europe.

Il repose sur une boucle tempérée qui relie des sous-stations décentralisées, permettant aux bâtiments raccordés de devenir tour à tour producteurs ou consommateurs de chaleur et de froid. Ce système innovant combine différentes sources d'énergie renouvelable et de récupération, notamment la géothermie profonde, la chaleur fatale issue du supercalculateur du CNRS, et la récupération de chaleur du réseau de froid. Cette approche permet d'optimiser l'utilisation des ressources énergétiques locales et de réduire significativement l'empreinte carbone du campus urbain.

Le réseau, qui s'étend déjà sur 25 km et dessert 650 000 m2 de surface, vise à doubler sa capacité d'ici 2028. L'objectif est d'atteindre une production annuelle de plus de 100 GWh de chaleur et 20 GWh de froid, équivalant à la consommation moyenne de 10 000 foyers. Un aspect remarquable de ce projet est son engagement à maintenir un taux d'énergie renouvelable et de récupération supérieur à 50%, garantissant ainsi une production de chaleur majoritairement décarbonée.

Le système, piloté de manière automatique 24h/24 et 365 jours par an, démontre l'efficacité et la fiabilité des réseaux énergétiques intelligents de nouvelle génération.

Ce projet exemplaire, soutenu par l'ADEME et le programme Interreg NWE, positionne Paris-Saclay comme un leader dans l'innovation énergétique urbaine, offrant un modèle reproductible pour d'autres villes en quête de solutions durables.

Veolia vous accompagne

Expert de la transformation écologique, Veolia s’appuie sur un catalogue très large de solutions concrètes, ainsi que sur sa capacité constante à innover, pour vous aider à identifier les opportunités de transformation de vos bâtiments.

Vos bâtiments sont confrontés à des risques majeurs :

  • L'augmentation des coûts énergétiques et d’opérations ;
  • La non-conformité réglementaire ;
  • Ou encore la baisse d'attractivité, qui entraîne le risque de diminution du taux d'occupation voire de chômage locatif et la dévalorisation de ces biens.

En changeant de regard, on peut réaliser des bâtiments :

  • Plus sûrs et plus sains à habiter ; 
  • Plus sobres dans leurs consommations en eau et en énergie ;
  • Plus rentables financièrement, car plus économes et plus performants ;
  • Plus durables grâce à l’alimentation en énergies renouvelables ;
  • Plus faciles à exploiter, à entretenir et à gérer grâce aux technologies intelligentes ;
  • Plus flexibles ;
  • Plus attractifs, car ils émettent moins de CO2 ;
  • Mieux valorisés à long terme.

Les défis auxquels vous êtes confrontés dans la gestion de vos bâtiments deviennent ainsi de nouvelles opportunités. Faire évoluer votre regard, c’est transformer vos contraintes en opportunités de croissance. Vos bâtiments ne sont pas simplement consommateurs d’énergie et d'eau qu’il faut leur fournir. Ils ne sont pas non plus simplement producteurs de déchets qu’il faut éliminer. Ils offrent des ressources qu’il est possible de valoriser, de réutiliser, de transformer en sources d’économies, d’énergie verte durable et locale, de matières premières secondaires.

Veolia vous accompagne dans la transformation écologique de vos bâtiments, en combinant ses métiers complémentaires dans l’eau, les déchets et l’énergie, afin de vous aider à faire face aux attentes de vos clients et d'optimiser vos ressources, dans une approche économique, écologique et sociétale.


Notes et références

1Médiateur national de l’énergie, 2024

2Ministère de la Transition énergétique, 2024

3 Commission européenne

4Ibid

5Ibid

6 Baromètre de la Transformation écologique, Elabe Veolia, 2024

7Selon la loi européenne sur le Climat de juillet 2021

8 Selon la Directive européenne sur les énergies renouvelables (RED) d'octobre 2023

9 Cerema, Enquête des réseaux de chaleur et de froid, édition 2022