Les agriculteurs, loin d’être insensibles au défi écologique comme ils en sont parfois accusés, sont conscients de l’urgence à agir pour mener à bien la transformation écologique. C’est même pour eux un enjeu vital.
C’est le principal enseignement de l’étude Elabe x Veolia, menée auprès d’un échantillon représentatif de 801 agriculteurs exploitants.
67% des agriculteurs
sont aujourd’hui certains que les dégâts et la perte de rendement provoqués par le dérèglement climatique et les pollutions vont être plus importants que les investissements nécessaires pour faire la transition écologique dans l'agriculture
66% des agriculteurs
pensent qu’adapter leur exploitation aux conditions climatiques qui changent est un sujet vital
74% des agriculteurs
considèrent que les normes agricoles en faveur de l’environnement sont utiles, mais une grande proportion d’entre eux (65%) ne les trouvent pas adaptées aux réalités de leur métier
78% des agriculteurs
vivent difficilement de leur métier, et se retrouvent donc pris en étau entre l’impératif à agir, et le maintien ou l’amélioration de la rentabilité de leur exploitation.
Que ce soit dans la domaine de la consommation d’eau, de l’usage des engrais chimiques ou de l’usage des pesticides, la majorité d’entre eux (respectivement 61%, 55% et 54%) ne voient pas comment résoudre l’équation rendement et transition écologique.
La perception des solutions durables de Veolia par les agriculteurs
Veolia est aux côtés des agriculteurs pour les accompagner dans leur nécessaire transformation écologique, et leur proposer des solutions à la croisée de ses 3 métiers historiques que sont les déchets, l’énergie et l’eau.
72% des agriculteurs utilisent déjà (ou sont prêts à le faire), des composts issus de biodéchets, une alternative durable aux engrais chimiques importés.
34% des exploitants interrogés ont même recours à des fertilisants organiques produits à base de boues de stations d’épuration, ou envisagent de le faire. S’ils suscitent encore des doutes chez les sondés, notamment au sujet de leur qualité sanitaire, ces fertilisants aux grandes qualités agronomiques pour les sols et les cultures ne présentent pourtant pas de risque sanitaire lorsqu’ils sont utilisés dans le respect des réglementations en vigueur et avec surveillance. Il en ressort la nécessité d’accompagner les agriculteurs pour lever leurs interrogations et les réticences culturelles, d’autant plus que 70% des Français acceptent cette technique et se disent prêts à manger des aliments issus d’une agriculture utilisant des fertilisants produits à base de boues de station d’épuration (Baromètre de la Transformation écologique 2022).
31% des agriculteurs envisagent ou ont déjà recours aux eaux usées recyclées pour irriguer leurs cultures face aux risques de sécheresse. Les réticents invoquent des contraintes réglementaires ou des doutes sur la qualité sanitaire, deux freins que Veolia est en capacité de les aider à lever. D'autant plus que cette solution est plébiscitée par les Français; 80% se disent prêts à manger des aliments cultivés à l’aide d’eau recyclée, l’”effet beurk” n’existe plus (source : Baromètre de la Transformation Écologique 2024)
Pour 57% des agriculteurs, la méthanisation est un bon moyen de produire de l’énergie locale et décarbonée, et de réduire ainsi les émissions de GES de la filière. Si l’arbitrage contraintes / revenus freine encore l’adhésion à cette pratique, l’accompagnement des gestionnaires d’unités agricoles sur plusieurs plans : réglementaire, administratif, logistique, sécurisation des sites… et leur approvisionnement en matières méthanogènes en ressortent comme des leviers d’autant plus opportuns à activer pour accélérer le déploiement de cette solution.
Découvrir le sondage en intégralité :
Pour en savoir plus : Les solutions Veolia au service de la transformation écologique de l’agriculture française