Nous sommes à la croisée des chemins. Face au dérèglement climatique, l'heure n'est plus à l'hésitation mais à l'action. Notre deuxième édition du Baromètre de la Transformation Écologique révèle une opinion publique française résolument tournée vers l'avenir, consciente des enjeux et prête à s'engager.
La prise de conscience est massive : 92 % des Français sont certains qu'un dérèglement climatique est en cours. Cette lucidité s'accompagne d'une inquiétude palpable, avec 71 % de nos concitoyens qui se sentent menacés et expriment une forte "peur écologique".
Cependant, loin de paralyser, cette anxiété semble être un moteur pour l'action : 68 % des Français sont convaincus que l'inaction coûtera plus cher à l'humanité que l'action écologique .
Ils sont prêts à s'engager, à condition que les solutions proposées soient accessibles, justes et bénéfiques pour leur santé et leur qualité de vie . La santé apparaît d'ailleurs comme une préoccupation majeure, avec 97 % des personnes interrogées qui l'estiment prioritaire dans les décisions locales sur l'eau, les déchets et l'énergie.
Les Français sont en attente de solutions concrètes pour décarboner, dépolluer et régénérer nos ressources. Ils se disent prêts à consentir à des efforts, y compris financiers, pour soutenir des initiatives écologiques.
Mais ils ne veulent pas agir seuls. Ils attendent une action concertée de tous les acteurs de la société (collectivités locales, entreprises, États…). 90 % jugent nécessaire de conjuguer planification, évolutions réglementaires, innovation et information pour réussir la transformation écologique.
Ensemble, nous pouvons construire un avenir durable, où l'écologie est synonyme de progrès, de santé et de qualité de vie pour tous.
Le baromètre de la Transformation écologique en bref
Retrouvez ici l'ensemble des résultats du baromètre
des Français sont certains qu'un dérèglement climatique est en cours.
des Français sont convaincus que l'inaction coûtera plus cher à l'humanité que l’action écologique.
des personnes interrogées estiment que la santé est l’enjeu prioritaire quant aux décisions locales sur l’eau, les déchets et l’énergie, avant le prix final.
des Français pensent qu'une solution qui favorise la préservation de leur santé les inciterait à modifier leurs habitudes ou à accepter un coût légèrement plus élevé.
des Français se sentent exposés et vulnérables à un risque lié au dérèglement climatique ou aux pollutions.
Français sur 10 sont convaincus qu’on a besoin des collectivités locales, des entreprises, des Etats, des instances mondiales, et des individus pour trouver et mettre en œuvre des solutions.
Décarboner
Plus de deux tiers de Français consentent à payer un peu plus cher une énergie produite localement à partir de déchets non recyclables et de biomasse
- pour sécuriser l’approvisionnement de leur pays en énergie ;
- pour réduire les émissions de CO2 générées par la production d’énergie.
Dépolluer
Plus de deux tiers de Français sont prêts à payer un peu plus cher l'eau et leurs fruits et légumes pour financer les solutions permettant de traiter les pollutions de l'eau et des sols (dont 33 % et 31 % sans hésiter).
Régénérer les ressources
80 % (+10 % par rapport à 2022) consentent à manger des aliments issus d'une agriculture qui utilise de l'eau recyclée, si la REUT réduit les risques de manquer d'eau pour la consommation, l'agriculture et l'économie du pays.